Gregory Bouyssou dans l'usine d'enrobage, jouant le rôle de son père dans le film "La note rouge"
Pour les deux complices commence une nuit de folie pour le plus grand plaisir des amateurs présents dans la salle. Les derniers clients partis, le duo infatigable continue à jouer jusqu’à 5h00. Il est alors temps pour Jean-Louis de regagner ses pénates. Une douche… et le revoilà prêt pour une nouvelle journée de travail à l'usine.
Cette vie d’artiste va durer six années à raison de trois à quatre soirées par semaine et trois heures de sommeil par nuit. C'est dur, très dur, même si l’on a la fougue et l’insouciance de la jeunesse.
En 1972, Jean-Louis monte son propre orchestre de variétés, le Jean-Louis-Claude, avec lequel il anime de nombreuses soirées de gala et découvre l’arrière-pays et ses festins. Jusqu’en 1980, de juin à septembre, il effectue ainsi cinq séances tous les week-ends dans les vallées du Paillon, du Var et de la Tinée. Partagé entre les galas, les festins, les boîtes de jazz et ses activités professionnelles il se contente de quelques heures de sommeil par nuit.
On le demande dans les hôtels du département et en Principauté de Monaco. II est difficile de concilier ses deux activités mais, il se lance dans l’organisation de soirées à thèmes dans les hôtels pour des thés dansants, brunchs musicaux, etc. et engage les meilleurs musiciens de la région. Parallèlement, il organise, au restaurant La Canna Suisse, chez son ami Jacques Lautier, des soirées où les jazzmen sont invités. Au final, soixante-dix musiciens attendront leur tour, dehors, pour jouer devant une trentaine de clients !
Jean-Louis vend sa Royal Major Khon pour s'offrir une Jacobacci modèle Sacha Distel, équipée de deux micros Benedetti, copie conforme de la guitare de ses rêves la Gibson ES-175D.
En 1971, Jean-Louis rencontre Josy qui lui permettra de vivre pleinement sa passion pendant tant d’années...
Ils se marient en 1975. En 1976 naît leur premier fils, Nicolas ; en 1980 leur second, Gregory.